CBC News - Coupées de l'eau potable et des routes, les villes du Québec doivent faire face à un nettoyage colossal après les inondations
Dans ce récent reportage, CBC News met en lumière les graves conséquences des inondations au Québec, alors que des villes comme Louiseville et Yamachiche sont confrontées à un redressement difficile après que les restes de la tempête tropicale Debby ont inondé le sud du Québec. La tempête a causé des dégâts sans précédent : 52 municipalités ont été touchées, 350 personnes ont été évacuées et 52 glissements de terrain ont été signalés, en particulier dans les Laurentides.
Les inondations ont privé environ 900 foyers d'accès à l'eau potable, obligeant les habitants à chercher d'autres sources d'eau. Par exemple, Jean-Pierre Clavet, qui exploite une ferme biologique à Yamachiche, a dû transporter de l'eau depuis les municipalités voisines pour nourrir son bétail et ses volailles. Avec 10 à 15 % des 3 000 habitants de Yamachiche privés d'eau courante, la ville se concentre dans l'immédiat sur le nettoyage et les réparations temporaires, tout en s'attaquant aux besoins d'infrastructure à long terme.
À Shawinigan, environ 150 résidents sont toujours bloqués en raison des routes endommagées, et le maire Michel Angers estime à 10 millions de dollars les dommages causés par la tempête. L'ampleur des inondations a conduit sept municipalités à déclarer l'état d'urgence, et d'importantes difficultés subsistent dans des régions comme Rivière-Rouge, où les fermetures de routes et les glissements de terrain continuent de perturber la vie quotidienne.
Alors que le Québec s'efforce de se remettre sur pied, des projets tels que Canada1Water (C1W) fournissent des données et des recherches précieuses qui peuvent aider à mieux comprendre et gérer les ressources en eau face à des événements météorologiques extrêmes. Le projet C1W fournit des informations cruciales pour l'adaptation aux impacts du changement climatique sur les systèmes d'eau, en aidant les communautés à développer des infrastructures et des stratégies de réponse plus résilientes pour les urgences futures.