Dr. Mohsen Soltani
M. Soltani a obtenu une licence et une maîtrise en géographie physique et en climatologie synoptique, respectivement, à l'université de Téhéran, en Iran. Il a effectué ses études de doctorat sur le climat régional et l'hydrologie en s'appuyant sur les méthodes de covariance des turbulences et la modélisation hydrologique physique (modèle GEOtop) à l'échelle du bassin versant, conjointement à l'Institut de technologie de Karlsruhe (KIT-Campus-Alpine) et à l'Université d'Augsbourg en Allemagne.
En termes d'expériences professionnelles, Mohsen a effectué son premier post-doc au GEUS : Geological Survey of Denmark and Greenland, basé à Copenhague, dans le domaine de la modélisation hydrologique (modèle DK exécuté dans le système de modélisation MIKE-SHE) et de l'application de la télédétection à l'échelle nationale du Danemark. Il a ensuite effectué son deuxième post-doctorat à Wetsus : Centre européen d'excellence pour les technologies durables de l'eau basé à Leeuwarden aux Pays-Bas, où il a travaillé sur l'hydroclimatologie de la péninsule du Sinaï en Égypte en utilisant l'analyse de données et la modélisation hydrométéorologique numérique (système de couplage WRF/WRF-Hydro). Enfin, Mohsen effectue son troisième post-doc au département de géographie et de gestion de l'environnement de l'université de Waterloo au Canada, où il travaille sur le projet de modélisation neige-terre-climat visant à évaluer les impacts du changement climatique sur le pergélisol canadien à l'aide d'approches d'analyse de données et de modélisation numérique.
Les domaines de recherche et les intérêts de M. Soltani comprennent, entre autres, les interactions entre la terre et l'atmosphère, le changement climatique et la dynamique du climat régional, les événements climatiques extrêmes, les processus hydrologiques des bassins versants et la modélisation, ainsi que les techniques de télédétection. Au cours de la dernière décennie, M. Soltani a publié plus de 20 articles de recherche dans les domaines de l'(hydro)météorologie, de l'(hydro)climatologie, de l'(hydro)hydrologie de surface et de la télédétection.
Quel est votre rôle dans le projet C1W ?
Ma contribution au projet C1W consiste principalement à mener des recherches en utilisant des méthodes statistiques et la modélisation numérique pour estimer les variabilités et les dépendances entre les multiples produits hydroclimatiques historiques (tels que l'équivalent en eau de la neige SWE et l'humidité du sol SM) dans l'espace et le temps sur les environnements canadiens tels que le bassin du fleuve Mackenzie.
Quels avantages pensez-vous que C1W apportera au Canada et aux Canadiens ?
Le projet C1W améliorera nos connaissances et notre compréhension du passé et de l'avenir de l'hydroclimatologie canadienne, en particulier en ce qui concerne l'impact du changement climatique sur les ressources en eau du Canada.