Dr. Hazen Russell
M. Russell est chercheur en sédimentologie à la Commission géologique du Canada et chef de projet dans le cadre du programme géoscientifique sur les eaux souterraines. Il a obtenu sa licence (1982) à l'Université Memorial de Terre-Neuve, sa maîtrise (1993) à l'Université Laval et son doctorat (2001) en sciences de la Terre à l'Université d'Ottawa. Il travaille à la CGC depuis 1996. Il est le co-directeur du projet C1W.
Hazen applique l'approche de l'analyse de bassin pour faire progresser la compréhension régionale des eaux souterraines et pour aider à la cartographie des principaux aquifères canadiens. Il applique des techniques SIG et sédimentologiques à l'analyse du relief, des affleurements et des carottes. Ce travail constitue le jeu de données de contrôle de base pour l'interprétation géophysique, la modélisation stratigraphique, l'hétérogénéité des aquifères et les études de cartographie des aquifères. L'objectif de ce travail est de développer une compréhension de l'histoire géologique des bassins sédimentaires, y compris l'histoire des fluides du bassin. Ce cadre de connaissances permet ensuite de prédire et de modéliser la distribution, l'étendue et l'hétérogénéité des aquifères.
Quel est votre rôle dans le projet C1W ?
Avec le Dr. Frey d'Aquanty, je suis co-responsable du projet C1W et j'apporte mon expertise géologique pour la géologie de surface, la géologie du substratum rocheux et le contenu hydrostratigraphique. Je partage également la charge de la coordination de la communication du projet, du développement de partenariats de collaboration et de l'exploration des groupes d'utilisateurs finaux.
Quels avantages pensez-vous que C1W apportera au Canada et aux Canadiens ?
C1W est une activité de R&D fondamentale qui établit un cadre national pour soutenir la modélisation du cycle de l'eau, en mettant l'accent sur les relations entre les eaux souterraines peu profondes et les eaux de surface dans le cadre de scénarios climatiques historiques et futurs. Il s'agit d'une initiative visant à déterminer comment les résultats de ces modèles peuvent aider les décideurs dans les communautés géographiques, sociales (par exemple, les Premières nations) et économiques (par exemple, la foresterie, l'agriculture) dans des conditions de changement et de stress environnementaux croissants.