The Water Institute - Tendances du débit de base au Canada : L'impact du changement climatique

"Lesprécipitations sont un facteur prédictif important de la disponibilité de l'eau, tandis que la relation entre la température et le débit de base dépend de la saison et de l'endroit. Dans certaines régions, notamment le sud-ouest du Canada et le sud des Territoires du Nord-Ouest, le débit de base a diminué en raison d'un climat globalement plus sec."
- Andrea Brookfield, Département des sciences de la terre et de l'environnement, Université de Waterloo

Cliquez ici pour lire l'article sur le site de l'Institut de l'eau.

L'Institut de l'eau est une organisation mondiale de premier plan axée sur la recherche et l'éducation dans le domaine des ressources en eau. Fondé en 2009 à l'Université de Waterloo, l'institut continue à promouvoir la recherche innovante de ses membres interdisciplinaires, avec des contributions de près de 500 membres du corps professoral et étudiants des six facultés de l'Université de Waterloo.

Ce récent article paru dans le bulletin de l'institut - WaterResearch - met en lumière une analyse statistique des tendances du débit de base des cours d'eau du Canada, analyse réalisée par Julian Murray et Andrea Brookfield (Faculté des sciences de la terre et de l'environnement) et Jessi Ayers (Département des sciences, des politiques et de la gestion de l'environnement de l'Université de Californie, Berkeley).

À l'aide de données provenant de 1 275 jauges de débit de la Division des relevés hydrologiques du Canada pour une période de 30 ans (1989-2009), ces chercheurs ont utilisé plusieurs analyses statistiques pour élucider l'impact du changement climatique (précipitations, température et humidité antérieure du sol) sur le débit de base des eaux souterraines dans les cours d'eau et les rivières du Canada.

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Figure 3 : Aperçu saisonnier de la relation entre le débit de base mensuel et les prédicteurs climatiques mensuels (précipitations, humidité antérieure et température). Les cercles bleus (rouges) représentent les sites présentant une relation positive (négative) entre le débit de base et ce prédicteur climatique, les cercles blancs indiquent les sites dans lesquels la sélection de modèle a été effectuée mais le prédicteur climatique n'a pas été sélectionné comme covariable dans la formulation du modèle.

"Leslimites de l'étude comprennent le manque de débit des cours d'eau du Nord et de couverture par les stations météorologiques, ce qui a empêché une interprétation approfondie des tendances et des facteurs climatiques dans cette région. En outre, les facteurs prédictifs tels que l'évapotranspiration et la fonte des neiges n'ont été évalués qu'indirectement par le biais de la température en raison du manque de données. Les études futures pourraient approfondir l'impact des activités humaines sur le débit de base".
- Andrea Brookfield, Département des sciences de la terre et de l'environnement, Université de Waterloo
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