IBC - L'été 2024 bat des records en matière de dommages causés par les intempéries : Plus de 7 milliards de dollars de pertes assurées pour les inondations, les incendies et les tempêtes de grêle.

"L'été a été dévastateur pour des centaines de milliers de Canadiens. Les tempêtes, les incendies et les inondations incessants ont donné lieu à environ 228 000 demandes d'indemnisation, soit une augmentation de 406 % par rapport à la moyenne des 20 dernières années.
- Celyeste Power, présidente et directrice générale du Bureau d'assurance du Canada (BAC).

Des voitures sont partiellement submergées par les eaux de crue dans la vallée du Don après de fortes pluies à Toronto le 16 juillet 2024. THE CANADIAN PRESS/Arlyn McAdorey

Ce récent rapport du Bureau d'assurance du Canada (BAC) prévient que l'été 2024 a été la saison la plus destructrice de l'histoire du Canada en termes de pertes assurées dues aux phénomènes météorologiques violents, avec plus de 7 milliards de dollars de demandes d'indemnisation. L'analyse, basée sur les estimations initiales de Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ), souligne la nécessité urgente pour les gouvernements de prendre des mesures immédiates pour renforcer la résilience aux catastrophes et atténuer le bilan financier et humain des conditions météorologiques extrêmes.

Le rapport souligne que les pertes assurées résultant d'événements catastrophiques ont plus que décuplé par rapport à la moyenne annuelle de 2001 à 2010, avec un record de 228 000 demandes d'indemnisation déposées cet été, soit une augmentation de 406 % par rapport à la moyenne des 20 dernières années. Parmi les catastrophes les plus coûteuses figurent la tempête de grêle de Calgary (2,8 milliards de dollars), les inondations au Québec (2,5 milliards de dollars), les inondations à Toronto et dans le sud de l'Ontario (940 millions de dollars) et l'incendie de forêt de Jasper (880 millions de dollars).

Des experts ont appelé à un changement fondamental des politiques d'adaptation au climat, exhortant les gouvernements à tous les niveaux à donner la priorité aux investissements dans la réduction des risques de catastrophes. Le rapport souligne la nécessité de mettre en place des défenses contre les inondations, d'améliorer les infrastructures de gestion des eaux pluviales et de mettre en place des initiatives de protection contre les incendies afin de protéger les communautés et de garantir l'accessibilité à long terme de l'assurance. Il prévient également que l'inaction pourrait conduire à une crise de l'assurabilité, des millions de nouvelles maisons étant construites dans des zones à haut risque sans mesures adéquates de résilience climatique.

"Ces événements se multiplient à un rythme effarant et le Canada n'y est tout simplement pas préparé.Le secteur de l'assurance s'est engagé à travailler avec les gouvernements de tout le pays sur une approche collaborative pour s'adapter à notre climat changeant et construire des communautés résilientes. Les Canadiens méritent ce type de leadership de la part de leurs élus et ce niveau d'engagement de la part de l'industrie sur laquelle ils comptent tant.
- Celyeste Power, présidente et directrice générale du Bureau d'assurance du Canada (BAC).

Alors que le Canada est confronté à des risques climatiques croissants, des initiatives telles que le projet Canada1Water (C1W) deviennent de plus en plus vitales. C1W fournit des données et des informations essentielles sur l'impact du changement climatique sur les systèmes hydriques, dotant ainsi les décideurs politiques et les chercheurs des outils nécessaires pour développer des stratégies durables qui protègent les communautés contre les futures catastrophes hydrologiques liées au climat.

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