The Guardian - Les États-Unis annoncent des coupures d'eau dans l'ouest du pays alors que la sécheresse laisse le fleuve Colorado proche d'un "point de basculement".
Après plus de deux décennies de sécheresse, le bassin du fleuve Colorado atteint un point critique. Le Guardian a récemment publié un bref article qui fait le point sur la situation, les différents États et parties prenantes qui seront touchés par les restrictions d'eau fédérales, et les effets généralisés qui seront ressentis dans les États de l'ouest des États-Unis en raison de ces restrictions.
Il s'agit là d'un excellent exemple de la façon dont les tendances climatiques à moyen et à long terme peuvent causer des ravages dans les systèmes hydrologiques. Que nous réservent les bassins fluviaux canadiens ?
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"Après que les Etats de l'ouest des Etats-Unis aient échoué à conclure des accords pour réduire l'utilisation de l'eau du fleuve Colorado, le gouvernement fédéral est intervenu mardi en imposant des réductions qui affecteront deux Etats et le Mexique. [...] "Le système approche d'un point de basculement", a déclaré le commissaire du Bureau of Reclamation, M. Camille Calimlim Touton, lors d'une conférence de presse mardi, ajoutant qu'une action urgente était nécessaire. "Protéger le système, c'est protéger les habitants de l'Ouest américain."
Les nouvelles coupes réduiront la part d'eau de l'Arizona de 21 %, celle du Nevada de 8 % et celle du Mexique de 7 %, mais les autorités craignent que d'autres réductions ne soient nécessaires. Ces réductions vont soumettre les responsables de ces États à une pression extraordinaire pour planifier un avenir plus chaud et plus sec et une population croissante.
Des centaines de milliers d'hectares de terres agricoles américaines devraient être laissés en jachère dans le grenier à blé du pays, ce qui va peser sur la production alimentaire nationale [et] en raison de la crise, le niveau d'eau du lac Mead, le plus grand réservoir artificiel du pays, n'est plus qu'à un quart de sa capacité. [Le lac Powell, d'une superficie de 24 millions d'acres, subit une catastrophe similaire. Le Guardian a rapporté en juillet que la production d'énergie pourrait s'arrêter dès juillet 2023".