The Globe and Mail - Globe Climate : La sécheresse en Alberta teste les limites de son régime de permis d'utilisation de l'eau

"L'Ouest souffre périodiquement de sécheresse, comme c'est le cas actuellement en Alberta. Dans ce cas, l'application du régime FITFIR pourrait avoir des effets pervers. Les cultures pourraient être arrosées, par exemple, alors que les maisons des personnes qui les récoltent n'en bénéficieraient pas.
- Matthew McClearn, journaliste d'investigation et journaliste de données au Globe and Mail

Cliquez ici pour lire la lettre d'information de Globe Climate

Publiée par le Globe and Mail, la lettre d'information "Globe Climate" de cette semaine, rédigée par le journaliste d'investigation et de données Matthew McClearn, en collaboration avec la journaliste spécialisée dans l'énergie Emma Graney du Globe and Mail, explore la crise actuelle de la sécheresse en Alberta et les subtilités de la répartition de l'eau dans l'ouest de l'Amérique du Nord, et rassemble un large éventail d'autres informations mettant en lumière des questions climatiques urgentes au Canada et dans le monde entier.

Connue sous le nom de "first-in-time, first-in-right" (FITFIR) ou "prior appropriation", la répartition de l'eau fonctionne sur une base prioritaire dictée par l'âge des licences d'utilisation de l'eau. Les détenteurs de permis les plus anciens ont droit à la totalité de leur allocation avant que les détenteurs les moins anciens ne reçoivent de l'eau.

Cependant, lors de sécheresses comme celle qui touche actuellement l'Alberta, l'application de FITFIR peut conduire à des résultats problématiques. Les principaux utilisateurs peuvent recevoir de l'eau alors que d'autres, comme les villes et les réserves des Premières nations, sont confrontés à de graves pénuries.

Il est intéressant de noter qu'au cours des sécheresses passées en Alberta, les détenteurs de permis d'utilisation de l'eau les plus importants ont volontairement réduit leurs allocations pour garantir une quantité d'eau suffisante pour les autres. Le gouvernement de l'Alberta facilite actuellement des négociations similaires entre les grands utilisateurs d'eau afin de remédier aux pénuries d'eau imminentes.

Rebecca Schulz, ministre de l'environnement de l'Alberta, reconnaît l'équilibre délicat entre l'attribution de l'eau et le bien-être du public. Tout en mettant l'accent sur les négociations en cours, elle souligne la priorité de la santé et de la sécurité humaine et animale dans les décisions relatives à l'accès à l'eau.

Cette approche collaborative met en évidence la complexité de la gestion de l'eau en période de sécheresse et la nécessité de trouver des solutions flexibles pour garantir un accès équitable aux ressources en eau.

Alors que le projet Canada1Water arrive au terme de sa phase initiale de recherche et de développement, il apparaît comme une initiative nationale essentielle axée sur l'évaluation des effets du changement climatique sur les ressources en eau. En dotant les décideurs, les analystes politiques et les planificateurs communautaires d'outils conviviaux, les projets tels que Canada1Water jouent un rôle essentiel dans la résolution des problèmes liés à la garantie d'un approvisionnement durable en eau face à la variabilité et au changement climatiques.

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