La Presse Canadienne - Des signes de sécheresse dans le dernier bulletin d'enneigement et d'approvisionnement en eau de la C.-B.

"Dans les Rocheuses et le nord-est, les régimes de basses couches supérieures peuvent prolonger la saison des inondations jusqu'en juillet. Par conséquent, les précipitations présentent un risque d'inondation tout au long du printemps, même si l'accumulation de neige est limitée"
- Bulletin sur l'approvisionnement en eau

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Ce nouvel article publié dans La Presse Canadienne traite du dernier relevé de neige et du bulletin d'approvisionnement en eau de la Colombie-Britannique, qui brossent un tableau inquiétant : malgré une légère amélioration des niveaux d'accumulation de neige en mars, la province reste exposée à un risque accru de sécheresse à l'approche du printemps et de l'été 2025. Au début du mois d'avril, l'accumulation moyenne de neige ne représentait que 79 % de la normale, contre 63 % le 1er avril 2024, mais restait bien en deçà des moyennes historiques.

Le bulletin souligne que la faible accumulation de neige, associée aux effets de la sécheresse en cours et à un printemps chaud prévu, indique un risque élevé de sécheresse dans la majeure partie de la Colombie-Britannique. Alors que des régions comme le sud de l'Okanagan, Boundary et West Kootenay ont des niveaux de neige supérieurs à la normale et pourraient connaître des inondations localisées, le risque plus large de crue nivale - la montée rapide des cours d'eau due à la fonte des neiges - devrait être réduit cette année.

Les disparités régionales restent importantes. Sur la côte centrale, l'accumulation de neige ne représente que 45 % de la normale, alors qu'elle atteint 94 % dans certaines parties du bassin supérieur du fleuve Fraser. Pour aggraver le problème, les perspectives saisonnières d'Environnement Canada indiquent que la Colombie-Britannique connaîtra probablement des températures supérieures à la normale jusqu'en juin. Cela pourrait accélérer la fonte des neiges et réduire la quantité d'eau disponible plus tard dans l'été, au moment où la demande est la plus forte.

Alors que les années La Niña peuvent parfois retarder la fonte des neiges et prolonger la disponibilité de l'eau jusqu'à la fin de la saison, les prévisions plus chaudes de cette année suggèrent une fonte précoce, ce qui intensifie le risque de sécheresse. Les précipitations restent difficiles à prévoir, mais le sud de la Colombie-Britannique, y compris l'île de Vancouver et la côte sud, devrait recevoir des précipitations inférieures à la normale.

Il est important de noter que la province n'est pas actuellement confrontée à un risque d'inondation généralisé du seul fait de l'accumulation de neige. Toutefois, les précipitations de mai et juin, en particulier dans l'intérieur et les Rocheuses, pourraient encore créer des risques d'inondation localisés. Le bulletin souligne que le moment de la fonte des neiges et la nature des conditions météorologiques du printemps seront déterminants pour l'issue de la sécheresse.

Les sécheresses devenant plus fréquentes et plus graves, des initiatives fondées sur des données telles que le projet Canada1Water (C1W) sont essentielles. En offrant une vue détaillée du cycle de l'eau au Canada à l'échelle du continent, C1W permet d'améliorer les prévisions, la planification et la prise de décision - des outils qui seront essentiels pour s'adapter au défi croissant de la rareté de l'eau.

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Un quai dans le village de Zeballos, en Colombie-Britannique, le mercredi 3 avril 2024. THE CANADIAN PRESS/Chad Hipolito

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